Du dur apprentissage de la vie

ça y est, hier soir j’ai fini le tome 1 de « L’Épouvanteur » ( « The Wardstone Chronicles » en V.O. ), la fameuse saga de Joseph Delaney.
Ce premier opus s’intitule « L’apprenti Épouvanteur » et relate les premiers pas du jeune héros, Thomas Ward – 13 ans, dans son apprentissage du dur métier de combattant des forces des ténèbres. Seuls les 7e fils d’un 7e fils peuvent prétendre à endosser ce rôle et, malgré ses réticences, Tom se voit confier par ses parents à Mr Grégory, l’Épouvanteur en titre du comté, et se confronte rapidement aux difficultés du métier et de la vie en général.

Alors… qu’en dire? Et bien j’ai adoré!
Tout d’abord le livre en lui-même, en tant qu’objet, parce qu’il nous plonge directement dans l’ambiance du récit. Cette édition brochée est très réussie: la couverture, sombre, reprend les motifs du cuir usé ( référence directe aux carnets de cuir évoqués dans le livre ) et les écritures et l’illustration sont en relief. A l’arrière, une courte mise en garde attend le lecteur.

L'Epouvanteur1   L'Epouvanteur2

Le style de l’auteur est assez simple mais très agréable à lire et fort efficace en ce qui concerne les scènes effrayantes. Il a beau s’agir d’une saga jeunesse, du haut de mes 32 ans je dois avouer que mon pauvre petit cœur s’est emballé plus d’une fois! Et j’ai aimé ça. Quoi de plus jouissif que de frémir en parcourant un livre, de sursauter, d’avoir le souffle coupé et d’en redemander encore et encore?
Joseph Delaney brosse rapidement le portrait des personnages, essentiellement du héros, ce qui nous permet d’apprendre juste ce qu’il faut pour se faire une idée de leur personnalité tout en préservant une part de mystère qui, bien évidemment, sert le récit. Il ne faut pas oublier qu’il y a, à l’heure actuelle, 11 tomes dans cette saga et qu’il est nécessaire de garder l’intérêt du lecteur un tant soit peu en éveil.
On est d’ailleurs rapidement plongés dans l’action, et l’histoire de ce volume, au fil des rebondissements, s’avère particulièrement prenante. On passe sans lassitude des moments où l’auteur creuse un peu la psychologie des personnages à ceux où le paranormal règne en maître, et on suit avec attention les hésitations et questionnements de Tom, témoins directs que nous sommes de toutes ses découvertes.
En fait, une fois la dernière page lue, on n’a qu’une seule envie: enchaîner aussi vite que possible avec le tome 2! Je vous le conseille donc vivement.

Pour finir, une petite citation:
« […] on ne sait jamais de quoi on est capable tant qu’on n’a pas essayé. Alors je vais essayer. Je vais essayer de mon mieux […] ».

4 commentaires sur “Du dur apprentissage de la vie

  1. J’en entends beaucoup de bien mais je n’ai jamais osé me lancer, peut-être faudrait-il surtout que même pour de la jeunesse il me semble bien construit et ça c’est à noter =)

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